Les 4 critères utilisés par les banques
1. Votre attitude financière
Nous allons effectuer une analyse de vos extraits de compte bancaire pour étudier vos habitudes de consommation et d’épargne. En effet, les banques ne veulent pas financer les clients qui dépensent plus qu’ils ne gagnent. De même, nous devons rester cohérent car, si vous parvenez à payer un loyer de 700 € avec difficulté, la banque n’acceptera pas que vous ayez des mensualités de votre futur prêt immobilier de 1 000 €. Cependant, si vous êtes en capacité de réaliser des économies visibles sur vos comptes épargne, cela constituera un vrai atout qui favorisera votre demande de prêt.
2. La régularité de vos revenus
Pour la banque, un emploi sûr est synonyme de garantie dans le remboursement du prêt. L’ancienneté de votre emploi est un critère important dans la qualité de votre dossier. La régularité des revenus prouvera votre capacité à rembourser. Dans le cadre d’un CDI, Il est nécessaire d’avoir terminé votre période d’essai au moment de demander votre prêt. Nous finançons également les personnes en CDD et celles en intérim à condition qu’elles aient 3 années d’antériorité dans ce statut sans discontinuer.
C’est pourquoi il est important de faire appel à l’expertise d’un courtier afin que la présentation de votre dossier soit la plus précise possible.
3. Le montant de l’apport personnel
Plus le montant de l’apport personnel sera élevé, plus vous mettez les chances de votre côté pour obtenir les meilleures conditions. Un apport démontre aux banques votre engagement personnel dans l’achat du bien immobilier, votre aptitude à pouvoir épargner.
En règle générale les banques souhaitent que le client apporte sur son dossier le montant des frais annexes (frais de notaire, garantie, agence, etc.), plus la différence entre la somme de l’acquisition et le montant prêté par la banque sera élevée, plus la qualité de votre dossier sera approuvée.
A noter que les banques révisent leur jugement en fonction de l’âge du client et seront donc moins exigeantes pour un jeune que pour personne entrée dans la vie active depuis longtemps. A contrario, elles seront plus exigeantes avec une personne travaillant depuis déjà de nombreuses années et ayant des revenus élevés.
4. Le pourcentage d’endettement
Votre taux d’endettement ne devra pas dépasser 33 % de votre revenu. Il prend en compte la totalité des mensualités du prêt immobilier qui va vous être accordé et les mensualités des autres prêts que vous avez déjà contractés (crédit immobilier, crédit à la consommation, un crédit auto, un loyer conservé…). Le taux intègre aussi la prise en compte des revenus fonciers perçus dans le cadre d’investissement locatif si vous êtes déjà propriétaire d’un bien loué.
En conclusion :
Votre dossier sera analysé de façon globale en fonction de plusieurs critères de choix par les banques. Certains éléments sont bloquant dans l’obtention d’un prêt, comme des extraits de compte présentant des découverts et rejets de chèque ou commission d’intervention mais aussi, le fichage en Banque de France ou un taux d’endettement supérieur à 33%…
Selon l’approche qui sera faite de votre dossier mais aussi en fonction de la politique qui est différente dans chaque banque, les avis peuvent différer car certaines refuseront de vous financer, alors que d’autres, l’accepteront.
(source : Cap Emprunt)